Lire la Bible en un an – jour 177

Bible texte

Job 5

1« Lance un appel ! Mais qui va te répondre ?

Parmi les anges, vers lequel peux-tu te tourner ?

2« Oui, la mauvaise humeur tue l’homme stupide,

et la colère fait mourir l’ignorant.

3C’est vrai, j’ai déjà vu quelqu’un de stupide avec une bonne situation.

Mais j’ai aussitôt appelé le malheur sur sa maison. J’ai dit :

4“Que ses enfants ne reçoivent aucune aide !

Au tribunal, que personne ne les défende et que le juge les condamne !

5Ses récoltes, que ceux qui ont faim les mangent !

Qu’ils les emportent malgré les buissons d’épines !

Ses richesses, que ceux qui n’ont rien les prennent !”

6« En effet, le malheur ne sort pas de la terre,

la misère ne pousse pas sur le sol.

7Mais l’être humain cause sa propre misère,

aussi sûrement que les étincelles jaillissent en l’air.

*

8« À ta place, je me tournerais vers Dieu,

c’est à lui que je présenterais ma situation.

9Lui, il fait des choses extraordinaires, personne ne peut les comprendre.

Ses actions magnifiques, personne ne peut les compter.

10Il fait tomber la pluie sur la terre entière,

il envoie l’eau du ciel pour arroser les champs.

11Ceux qui sont tout en bas, il les relève,

ceux qui sont dans le deuil retrouvent la joie.

12Dieu détruit les projets des gens faux,

ils ne réussissent pas à faire ce qu’ils veulent.

13Dieu attrape les sages au piège de leurs mensonges,

et leurs conseils tordus ne servent plus à rien.

14Ces gens-là sont aveugles en plein jour,

à midi, ils vont à tâtons comme dans la nuit.

15Mais Dieu sauve de leurs mains l’homme découragé,

il arrache le pauvre à leurs griffes puissantes.

16Ainsi, il y a de nouveau de l’espoir pour les malheureux,

et ceux qui font le mal ferment leur bouche.

17« Oui, il est heureux, l’homme que Dieu corrige !

Ne repousse donc pas les leçons du Tout-Puissant !

*

18« En effet, Dieu blesse et il guérit,

il frappe et il soigne la blessure.

19Tu peux connaître de nombreux malheurs,

il te protégera toujours, et le mal ne te touchera jamais.

20Pendant la famine, il te sauvera de la mort.

Au cours du combat, tu ne seras pas blessé.

21Tu seras à l’abri des mensonges.

Si un malheur destructeur arrive, n’aie peur de rien !

22Tu te moqueras du malheur destructeur et de la faim.

N’aie pas peur des bêtes sauvages !

23Il n’y aura pas de pierres dans tes champs,

même les bêtes sauvages ne te feront pas de mal.

24Tu connaîtras le bonheur dans ta maison.

Quand tu visiteras tes troupeaux, rien ne manquera.

25Tu verras grandir le nombre de tes enfants,

et les enfants de leurs enfants pousseront comme l’herbe des champs.

26Tu seras plein de force jusqu’à ta mort,

comme une gerbe de blé au temps de la récolte.

27« Voilà ce que nous avons trouvé en réfléchissant longtemps : c’est la vérité.

Accepte cela et prends-le pour toi. »

Job 6

Réponse de Job : Mes amis, regardez-moi en face !

1Alors Job a répondu :

2« Ah ! Je voudrais qu’on pèse ma tristesse,

qu’on place mon malheur sur une balance !

3Oui, il est plus lourd que le sable des mers,

c’est pourquoi je dis n’importe quoi.

4Le Tout-Puissant m’a percé de ses flèches,

et leur poison s’est répandu dans mon corps.

Les forces terribles de Dieu sont en position de combat contre moi.

5« Est-ce que l’âne sauvage se met à braire près de l’herbe fraîche ?

Est-ce que le bœuf mugit devant son repas de foin ?

6Un plat qui n’a pas de goût, peut-on le manger sans sel ?

Est-ce qu’on peut trouver du goût dans le blanc d’un œuf cru ?

7Je ne veux pas manger de ces aliments-là.

Ma souffrance est un plat qui me dégoûte.

*

8« Je voudrais que quelqu’un réponde à ma demande,

que Dieu me donne ce que j’attends.

9Qu’il accepte enfin de m’écraser,

qu’il lève sa main menaçante et me détruise !

10Je danserais de joie au milieu de terribles souffrances,

car j’aurais au moins une consolation :

je n’aurais pas oublié les paroles du Dieu saint.

11« Mais je n’ai plus la force d’attendre : à quoi me sert de vivre ?

Je n’ai plus d’avenir.

12Est-ce que je suis une pierre pour tout supporter ?

Est-ce que mon corps est en bronze ?

13En moi, je n’ai plus rien pour m’aider,

je manque du plus petit secours.

*

14« Celui qui est découragé a droit à l’amitié de son prochain,

même s’il ne respecte plus le Tout-Puissant.

15Mes amis m’ont déçu comme un torrent sec,

comme des rivières sans eau.

16À la fin de la saison froide, quand la glace et la neige se mettent à fondre,

les torrents débordent.

17Mais dès la saison sèche, ils sont vides.

Quand il fait chaud, ils n’ont plus d’eau.

18Les caravanes ne passent plus près d’eux,

elles s’enfoncent dans le désert et meurent.

19Les caravanes de Téma, les voyageurs de Saba recherchent ces torrents,

ils mettent leur espoir en eux.

20Ils ont cru qu’il y avait de l’eau, mais ensuite, ils le regrettent :

quand ils arrivent, ils sont déçus.

21« Voilà ce que vous êtes pour votre ami.

En voyant mon malheur, vous avez eu peur.

22Est-ce que je vous ai demandé quelque chose ?

Est-ce que je vous ai dit :

“Prenez une partie de vos richesses et donnez-la-moi

23pour me délivrer d’un ennemi ?

Arrachez-moi au pouvoir d’un dictateur ?”

24Éclairez-moi et je me tairai,

expliquez-moi mes erreurs.

25Des paroles vraies ne blessent personne.

Mais vos reproches à vous me reprochent quoi ?

26Vous voulez me reprocher mes paroles ?

Mais ce sont les paroles en l’air d’un homme désespéré.

27Vous oseriez tirer au sort un orphelin !

Vous iriez jusqu’à vendre votre ami !

28« Eh bien, regardez-moi en face : est-ce que je mens ?

29-30Est-ce que mes paroles sont celles d’un homme faux ?

Est-ce que je ne sais pas reconnaître ce qui est mal ?

Regardez-moi : pas de mensonge entre nous !

Encore une fois, regardez-moi, et vous verrez clairement que je suis innocent. »

Job 7

Suite de la réponse de Job : Pourquoi Dieu me surveille-t-il ainsi ?

1Job a dit encore :

« Vraiment, la vie des gens sur la terre est très dure.

Leur situation est celle des manœuvres.

2Ils sont comme l’esclave au soleil, qui cherche un peu d’ombre,

ou comme un ouvrier qui attend son salaire.

3Pour moi, c’est la même chose ! Depuis des mois, ma vie est inutile.

Je connais seulement des nuits de souffrance.

4Dès que je suis couché, je me dis : “Si seulement c’était le jour !”

La nuit est longue, et je me retourne sans cesse dans mon lit jusqu’au matin.

5J’ai le corps couvert de vers et de croûtes pareilles à la terre.

Ma peau se fend, et mes plaies coulent.

6Ma vie a passé plus vite que la navette du tisserand.

Elle va bientôt s’arrêter quand le fil de l’espoir sera fini.

*

7« Souviens-toi, ô Dieu : ma vie n’est qu’un souffle.

Mes yeux ne verront plus jamais le bonheur.

8Toi qui me regardais, tu ne m’apercevras plus.

Quand tes yeux me chercheront, je ne serai plus là.

9Celui qui descend dans le monde des morts

ressemble au nuage qui disparaît et s’en va.

10Il ne remonte pas. Il ne revient plus dans sa maison,

et ceux qui le connaissaient l’oublient.

11« C’est pourquoi je ne peux pas me taire,

j’ai la gorge serrée, alors je dois parler.

Je suis découragé et déçu, alors je vais me plaindre.

12Pourquoi est-ce que tu me surveilles ainsi ?

Est-ce que je suis la Mer ou le méchant Animal de l’eau ?

13Quand je me couche, je me dis : “Le sommeil va me soulager,

la nuit va calmer ma douleur.”

14Mais tu me fais peur avec de mauvais rêves,

tu m’effraies par les choses que tu me fais voir.

15Je préfère que tu m’étrangles !

Plutôt mourir que de continuer à souffrir !

16J’en ai assez ! Je ne vivrai pas toujours.

Ma vie n’est qu’un souffle. Alors laisse-moi tranquille !

*

17« Est-ce que l’être humain est si important pour que tu penses à lui ?

Pourquoi fais-tu tellement attention à lui ?

18Tu lui demandes des comptes tous les matins,

tu vérifies à chaque instant sa valeur.

19Quand vas-tu arrêter de me regarder ?

Laisse-moi au moins avaler ma salive !

20Est-ce que j’ai péché ?

Et qu’est-ce que cela peut te faire,

à toi qui surveilles si sévèrement les humains ?

C’est moi que tu vises quand tu frappes. Pourquoi donc ?

Est-ce que je suis un poids pour toi ?

21Est-ce que tu ne peux pas supporter mes péchés, pardonner mes fautes ?

Je serai bientôt mort, couché dans la poussière.

Quand tu me chercheras, je n’existerai plus. »

Job 8

Bildad parle à Job : Dieu punit les coupables

1Alors Bildad de Chouha a pris la parole. Il a dit à Job :

2« Tu vas répéter ces choses combien de temps encore ?

Tes paroles sont violentes comme un vent de tempête. Mais jusqu’à quand ?

3Est-ce que Dieu change les lois ?

Est-ce que le Tout-Puissant rend faux ce qui est juste ?

4Si tes fils ont commis des fautes contre lui,

il leur a fait payer les conséquences de leurs actions mauvaises.

5« Mais toi, si tu cherches Dieu,

si tu pries avec force le Tout-Puissant,

6si tu es honnête et droit,

il veillera sur toi et te rendra la place que tu mérites.

7Ta situation passée te paraîtra peu de chose,

car ton avenir la dépassera de beaucoup.

*

8« Interroge ceux qui ont vécu avant nous,

et sois attentif à l’expérience de leurs ancêtres.

9Nous, nous sommes nés voici peu de temps, et nous ne savons rien.

Notre vie sur terre passe aussi vite que l’ombre.

10Mais ceux qui ont vécu avant nous, ils te parleront,

et de leur expérience, ils tireront ces paroles de sagesse :

11“Le papyrus ne pousse pas en dehors des marais,

le roseau ne grandit pas en dehors de l’eau.

12Sans eau, il sèche avant les autres herbes,

quand il est encore en fleurs et qu’on ne l’a pas coupé !”

*

13« Voilà ce qui arrive à ceux qui oublient Dieu.

L’espoir des gens mauvais disparaît de cette façon.

14Leur assurance est détruite,

leur sécurité n’est qu’une toile d’araignée.

15Quand ils s’appuient sur leur maison, elle ne tient pas debout,

ils s’y accrochent, elle ne résiste pas.

16« Ils sont comme un arbre plein de sève qui grandit au soleil.

Il étend ses jeunes branches au-dessus du jardin.

17Ses racines emmêlées poussent dans les pierres,

il s’enfonce au creux du rocher.

18Mais si quelqu’un l’arrache de l’endroit où il est,

la terre affirme qu’elle ne l’a jamais vu.

19Voilà comment finit le bonheur de ceux qui oublient Dieu !

Et à leur place, une autre plante germera.

20« Non, Dieu ne méprise pas l’homme droit.

Il ne soutient pas ceux qui font le mal.

21Il remplira de nouveau ta bouche de rires,

il te fera pousser des cris de joie.

22Tes ennemis seront couverts de honte,

et les gens mauvais disparaîtront. »

Actes 8

Philippe rencontre un fonctionnaire éthiopien

26L’ange du Seigneur dit à Philippe : « Pars vers le sud, sur la route qui va de Jérusalem à Gaza. En ce moment, il n’y a personne sur la route. » 27Philippe part tout de suite. En chemin, il voit un homme. C’est un eunuque éthiopien, un fonctionnaire important. C’est lui qui s’occupe de toutes les richesses de Candace, la reine d’Éthiopie. Il est venu à Jérusalem pour adorer Dieu 28et il retourne chez lui. Il est assis dans une voiture à cheval et lit le livre du prophète Ésaïe. 29L’Esprit Saint dit à Philippe : « Avance, va jusqu’à cette voiture ! »

30Philippe y va en courant. Il entend l’Éthiopien qui lit le livre du prophète Ésaïe. Philippe lui demande : « Est-ce que tu comprends ce que tu lis ? » 31L’homme répond : « Comment est-ce que je peux comprendre ? Personne ne m’explique ! » Et il invite Philippe à monter dans la voiture et à s’asseoir à côté de lui. 32Il est en train de lire ce passage d’Ésaïe :

« Il est comme un mouton

qu’on mène à la boucherie,

comme un agneau qui ne crie pas

quand on lui coupe sa laine.

Il garde le silence.

33On le compte pour rien et on ne lui fait pas justice.

Qui pourra parler de ses enfants ?

Personne !

En effet, on a supprimé sa vie de la terre. »

34L’Éthiopien demande à Philippe : « S’il te plaît, dis-moi : le prophète parle de qui ? De lui-même ou de quelqu’un d’autre ? »

35Alors Philippe prend la parole. À partir de ce passage des Livres Saints, il lui annonce la Bonne Nouvelle de Jésus. 36Ils continuent leur chemin et arrivent à un endroit où il y a de l’eau. L’Éthiopien dit à Philippe : « Voici de l’eau. Qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? » 37[]

38Il fait arrêter la voiture. Philippe et l’Éthiopien descendent tous les deux dans l’eau, et Philippe le baptise. 39Quand ils sortent de l’eau, l’Esprit du Seigneur enlève Philippe. L’Éthiopien ne le voit plus, mais il continue son chemin, tout joyeux. 40Philippe se retrouve à Azoth, puis il part pour Césarée. En chemin, il annonce la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passe.

Canadian Bible Societyv.4.23.0
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