Lire la Bible en un an – jour 28

Bible texte

Exode 20

Dieu donne dix commandements à son peuple

1Alors Dieu dit au peuple d’Israël :

2« Je suis le Seigneur ton Dieu. C’est moi qui t’ai fait sortir d’Égypte, où tu étais esclave.

3« Tu ne dois pas avoir d’autres dieux que moi.

4« Ne fabrique pas de statues de dieux. Ne représente pas ce qu’il y a là-haut dans le ciel, en bas sur la terre, ou dans l’eau sous la terre. 5Ne te mets pas à genoux devant ces dieux, ne les adore pas. En effet, le Seigneur ton Dieu, c’est moi, et je suis un Dieu exigeant. Je punis la faute de ceux qui me détestent. Je punis aussi leurs enfants, jusqu’à la troisième ou la quatrième génération. 6Mais je montre ma bonté pendant des milliers de générations à ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements.

7« Ne te sers pas de mon nom n’importe comment. Moi, le Seigneur, ton Dieu, je déclare coupable celui qui se sert de mon nom n’importe comment.

8« N’oublie pas de me réserver le jour du sabbat. 9Pendant six jours, travaille pour faire tout ce que tu as à faire. 10Mais le septième jour, c’est le sabbat qui m’est réservé, à moi, le Seigneur ton Dieu. Personne ne doit travailler ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes animaux, ni l’étranger installé dans ton pays. 11En six jours, j’ai créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent. Mais le septième jour, je me suis reposé. C’est pourquoi, moi, le Seigneur, j’ai béni le jour du sabbat : ce jour est réservé pour moi.

12« Respecte ton père et ta mère. Ainsi tu vivras longtemps dans le pays que moi, le Seigneur, je te donne.

13« Ne tue personne.

14« Ne commets pas d’adultère.

15« Ne vole pas.

16« Ne témoigne pas faussement contre ton prochain.

17« Ne désire pas pour toi la maison de ton prochain. N’aie pas envie de prendre sa femme, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne. Ne désire rien de ce qui est à lui. »

Moïse, porte-parole de Dieu

18Tous les Israélites entendent les coups de tonnerre et le son de la corne de bélier. Tous voient les éclairs et la montagne pleine de fumée. Ils tremblent de peur et ils restent loin. 19Ils disent à Moïse : « Parle-nous, toi, et nous t’écouterons. Mais nous ne voulons pas que Dieu nous parle directement. Sinon, nous allons mourir. » 20Moïse dit au peuple : « N’ayez pas peur ! Dieu est venu voir si vous alliez lui obéir. Il veut que vous le respectiez et que vous ne commettiez pas de péché. » 21Le peuple reste donc loin. Mais Moïse s’approche du nuage sombre où Dieu est présent.

L’autel des sacrifices : un autre lieu pour rencontrer Dieu

22Le Seigneur dit à Moïse : « Voici ce que tu diras aux Israélites : “Vous l’avez vu, je vous ai parlé du haut du ciel. 23Vous ne fabriquerez pas des statues de dieux en argent ou en or pour les honorer à côté de moi. 24Vous fabriquerez pour moi un autel en terre. Là, vous m’offrirez vos moutons, vos chèvres et vos bœufs comme sacrifices complets et comme sacrifices de communion. Et moi, je viendrai vous bénir, partout où je montrerai ma présence. 25Mais si vous me fabriquez un autel en pierres, ne le faites pas en pierres taillées. En effet, si vous taillez les pierres avec un outil, vous ne pouvez plus les utiliser pour moi. 26Vous ne fabriquerez pas un autel sur lequel on monte par des marches. Ainsi, personne ne verra que le prêtre est nu sous son pagne.” »

Exode 21

Règles de l’alliance que Dieu établit avec le peuple

a. Les esclaves hébreux

1Le Seigneur dit encore : « Voici les règles que tu présenteras aux Israélites : 2Quand vous achèterez un esclave hébreu, il servira pendant six ans. La septième année, il pourra s’en aller librement et il ne devra rien à personne. 3S’il était seul en venant à votre service, il partira seul. S’il était marié, sa femme partira avec lui. 4Si son maître lui a donné une femme, et si l’esclave a eu des garçons ou des filles avec elle, la femme et ses enfants appartiennent au maître. L’homme partira tout seul. 5Mais l’esclave déclarera peut-être : “J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas les quitter pour être libre.” 6Dans ce cas, son maître se présente devant Dieu. Il place l’homme près de la porte de la maison ou près du montant de la porte. Là, il lui perce l’oreille avec un outil pointu. Alors l’homme sera son esclave pour toujours.

7« Si un homme vend sa fille comme esclave, celle-ci ne retrouvera pas sa liberté dans les mêmes conditions que les hommes qui sont esclaves. 8Voici ce qui peut arriver : son maître l’a achetée pour en faire une de ses femmes, mais ensuite, elle ne lui plaît plus. Le maître doit alors laisser quelqu’un la racheter. Il n’a pas le droit de la vendre à un peuple étranger : ce serait la trahir. 9Ou encore le maître l’a achetée pour la donner à son fils. Dans ce cas, il suivra la coutume qui règle le mariage des filles. 10Le maître peut aussi prendre une autre esclave pour femme. Dans ce cas, il continuera comme avant à donner à sa première femme la nourriture et les vêtements, et à s’unir à elle. 11S’il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle peut reprendre sa liberté gratuitement, sans verser d’argent. »

b. Les fautes qui méritent la mort

12Le Seigneur dit encore à Moïse : « Celui qui frappe une personne et qui la tue, il faut le faire mourir. 13Mais supposons ceci : Cet homme n’avait pas l’intention de tuer. C’est moi, le Seigneur, qui lui en ai donné l’occasion. Dans ce cas, je te montrerai un endroit où celui qui a causé l’accident pourra se réfugier. 14Voici ce qui peut encore arriver : Quelqu’un attaque une personne par surprise pour la tuer. Même si cet homme s’est réfugié auprès de mon autel, vous l’arrêterez pour le faire mourir.

15« Si une personne frappe son père ou sa mère, il faut la faire mourir.

16« Voici un autre cas : Un homme enlève une personne. Il la vend ou bien il la garde chez lui. Il faut faire mourir cet homme-là.

17« Celui qui maudit son père ou sa mère, il faut aussi le faire mourir. »

c. Les blessures physiques

18« Supposons ceci : Pendant une dispute, un homme frappe quelqu’un avec son poing, ou bien il lui jette une pierre. L’autre homme ne meurt pas, mais il doit rester couché. 19S’il peut se lever et marcher dehors en s’appuyant sur un bâton, l’homme qui l’a frappé ne sera pas condamné. Il devra seulement payer pour cet arrêt de travail et le faire soigner jusqu’à sa guérison.

20« Un homme frappe son esclave, homme ou femme, à coups de bâton, et la personne meurt. Cet homme-là doit être puni. 21Mais si la personne vit encore un jour ou deux et meurt ensuite, l’homme ne sera pas puni. En effet, la personne lui appartenait.

22« Pendant une dispute, des hommes se battent. Ils heurtent une femme enceinte, et alors la femme accouche trop tôt. S’il ne lui arrive rien de grave, le coupable doit payer la somme que le mari demande après discussions. 23Mais s’il arrive quelque chose de grave à la femme, le coupable sera puni : s’il a pris une vie, sa vie sera prise, 24s’il a crevé un œil, son œil sera crevé, s’il a cassé une dent, il aura une dent cassée, s’il a blessé quelqu’un à la main ou au pied, il recevra une blessure à la main ou au pied, 25pour une brûlure il recevra une brûlure, pour une plaie une plaie, pour un coup un coup.

26« Un homme frappe son esclave, homme ou femme, et il lui crève un œil. Il lui rendra sa liberté, en échange de son œil. 27S’il lui casse une dent, il rendra la liberté à son esclave, homme ou femme, en échange de sa dent.

28« Un taureau blesse un homme ou une femme à coups de cornes, et la personne meurt. On doit tuer l’animal en lui jetant des pierres et on ne mangera pas sa viande. Par contre, on ne déclarera pas le propriétaire coupable. 29Mais le taureau avait peut-être l’habitude de donner des coups de cornes. Le propriétaire le savait et il n’a pas surveillé le taureau. Dans ce cas, si cet animal tue quelqu’un, on le tuera en lui jetant des pierres, et on fera mourir aussi son propriétaire. 30Si on exige du propriétaire une rançon pour sauver sa vie, il devra donner tout ce qu’on lui demandera. 31Si le taureau tue un garçon ou une fille à coups de cornes, on suivra les mêmes règles. 32Si le taureau tue un esclave, homme ou femme, le propriétaire de l’animal devra donner trente pièces d’argent à son maître. Et on tuera le taureau en lui jetant des pierres.

33« Un homme laisse une citerne ouverte, ou encore il creuse une citerne sans la couvrir. Un bœuf ou un âne tombe dedans. 34Le propriétaire de la citerne doit payer en échange une somme d’argent au propriétaire de l’animal. Mais l’animal mort sera pour celui qui a payé.

35« Le taureau d’un homme blesse le taureau de quelqu’un d’autre, et cet animal meurt. Les deux propriétaires vendront le taureau vivant et ils se partageront l’argent. Ils partageront aussi l’animal mort. 36Mais tout le monde savait peut-être que ce taureau donnait des coups de cornes. Pourtant son propriétaire ne l’a pas surveillé. Dans ce cas, il devra remplacer l’animal mort par un taureau vivant. Mais l’animal mort sera pour lui. »

Quelque chose ne va pas.
Canadian Bible Societyv.4.25.2
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