Lire la Bible en un an – jour 182

Bible texte

Job 27

Suite de la réponse de Job : Je suis innocent

1Job a continué son discours en disant :

2« Par le Dieu vivant qui ne veut pas me faire justice,

par le Tout-Puissant qui a rendu mon cœur amer, je le jure :

3tant que je pourrai respirer,

tant que le souffle de Dieu sera dans mes narines,

4je ne dirai rien de faux,

ma bouche n’exprimera aucun mensonge.

5« Je n’accepterai jamais de vous donner raison !

Jusqu’à ma mort, je dirai toujours que je suis innocent.

6J’affirme avec force que ma conduite est juste, et je ne dirai jamais le contraire.

Ma vie ne me fait pas honte, ma conscience ne me reproche rien.

*

7« C’est mon ennemi qui doit être traité comme l’homme mauvais !

C’est mon adversaire qui doit finir comme celui qui fait le mal !

8En effet, quel espoir reste à l’homme mauvais

quand Dieu coupe ou arrache le fil de sa vie ?

9Est-ce que Dieu entend ses cris

quand le malheur tombe sur lui ?

10Est-ce qu’il trouvait sa joie dans le Tout-Puissant ?

Est-ce qu’il passait son temps à faire appel à lui ? Sûrement pas !

11« Moi, je vous apprends comment Dieu agit,

je ne vous cache pas ce qu’il pense au fond de lui-même.

12Vous avez tous vu cela vous-mêmes.

Alors pourquoi ces discours qui ne veulent rien dire ? »

Le sort que Dieu réserve aux gens mauvais

13« Voici le sort que Dieu réserve aux gens mauvais,

la part que les dictateurs recevront du Tout-Puissant.

14S’ils ont beaucoup de fils, ils mourront à la guerre,

et leurs enfants n’auront rien à manger.

15Ceux qui resteront en vie, une épidémie de peste les emportera,

et leurs veuves ne pourront pas les pleurer.

16« S’ils entassent de l’argent comme de la poussière,

et des vêtements comme de la boue,

17qu’ils continuent !

C’est un homme fidèle à Dieu qui mettra leurs vêtements,

c’est une personne honnête qui héritera de leur argent.

*

18« La maison que les gens mauvais ont bâtie n’est pas solide,

elle est fragile comme l’abri d’un gardien.

19Quand ils se couchent, ils sont encore riches, mais c’est la dernière fois.

Quand ils se réveillent, il n’y a plus rien.

20La peur les surprend comme l’eau qui déborde.

Pendant la nuit, la tornade les emporte.

21Un vent violent les soulève et les entraîne au loin,

il les arrache de leur maison.

22« Dieu tire ses flèches sur les gens mauvais sans aucune pitié.

Ils doivent fuir devant ses mains menaçantes.

23On applaudit en voyant que ces gens-là sont détruits.

Partout où ils étaient, on siffle de plaisir. »

Job 28

D’où vient la Sagesse ?

1C’est vrai, il y a des mines pour l’argent

et des endroits où l’or est purifié.

2On tire le fer du sol

et, pour avoir du cuivre, on fait fondre des pierres.

3Sous terre, les mineurs apportent la lumière.

Ils vont chercher le minerai sombre et noir le plus loin possible.

4Ils percent des passages loin des lieux habités.

Loin des humains, là où personne ne se promène,

les mineurs se balancent, pendus à des cordes.

5La nourriture sort du sol,

mais le ventre de la terre est bouleversé comme par un feu.

6Ses pierres contiennent le saphir,

dans sa poussière, on découvre l’or.

7L’aigle ne connaît pas ces chemins sous la terre,

les grands oiseaux ne les ont jamais vus.

8Les bêtes sauvages n’y sont jamais venues,

le lion ne s’y est jamais promené.

9Mais les humains attaquent la pierre dure,

et ils creusent les montagnes jusqu’à la racine.

10Dans les rochers, ils percent plusieurs couloirs,

et ils voient de leurs yeux tout ce qui est précieux.

11Ils sèchent les sources d’eau

et ils amènent à la lumière les richesses cachées.

*

12Mais la Sagesse, où peut-on la trouver ?

Et l’intelligence, où est sa source ?

13Les humains n’en connaissent pas le prix,

et on ne la trouve pas au pays des vivants.

14L’océan dit : « Elle n’habite pas ici »,

et la mer affirme : « Elle n’est pas chez moi. »

15On ne peut pas l’échanger contre un morceau d’or pur,

on ne peut pas l’acheter avec beaucoup d’argent.

16L’or le plus pur,

la cornaline précieuse ou le saphir n’ont pas sa valeur.

17Ni l’or ni le verre ne peuvent être comparés à la Sagesse.

On ne peut l’obtenir contre une coupe d’or pur.

18Ne parlons même pas du corail et du cristal.

La valeur de la Sagesse dépasse celle des perles.

19La topaze éthiopienne ne peut lui être comparée,

même l’or pur n’a pas sa valeur.

*

20Mais d’où vient la Sagesse ?

Et l’intelligence, où est sa source ?

21Elle se cache aux yeux de tous les vivants,

les oiseaux du ciel ne la voient pas.

22La mort et le monde des morts disent :

« Oui, nous avons entendu parler d’elle. »

23Mais c’est Dieu qui en connaît le chemin,

il sait où elle habite.

24C’est lui qui regarde jusqu’au bout du monde

et il voit tout ce qui est sous le ciel.

25En effet, c’est lui qui a donné sa force au vent,

il a mesuré la quantité de l’eau,

26il a fixé une limite à la pluie,

et un chemin au tonnerre qui gronde.

27À ce moment-là, Dieu a vu la Sagesse et il l’a appréciée.

Il l’a remarquée et il a voulu voir ce qu’elle valait.

28Ensuite, il a dit aux êtres humains :

« Respecter le Seigneur, voilà la Sagesse !

Fuir le mal, voilà l’intelligence ! »

Job 29

Job parle encore : Qui me fera revivre le bonheur passé ?

1Job a continué son discours en disant :

2« Qui me fera revivre les mois passés,

ces jours où Dieu veillait sur moi ?

3Sa lampe brillait alors au-dessus de ma tête,

et sa lumière me guidait dans la nuit.

4« Qui me rendra les jours de mon âge mûr,

quand Dieu veillait en ami sur ma maison ?

5À cette époque, le Tout-Puissant était encore avec moi,

et mes fils m’entouraient.

6Mes richesses débordaient comme un fleuve,

des ruisseaux d’huile coulaient de mon pressoir.

*

7« Quand j’allais vers la porte de la ville,

pour m’asseoir sur la place publique,

8les jeunes gens, en me voyant, se retiraient.

Les vieillards se levaient et restaient debout.

9Les gens importants arrêtaient de parler

et posaient la main sur leur bouche.

10Les chefs parlaient plus bas

et devenaient silencieux.

*

11« Ceux qui m’entendaient me félicitaient,

et ceux qui me voyaient disaient du bien de moi :

12je sauvais les pauvres qui appelaient au secours,

et les orphelins que personne n’aidait.

13Ceux qui mouraient me donnaient leur bénédiction,

et je rendais la joie au cœur des veuves.

14Pour moi, le sens de la justice était comme un vêtement,

le respect des lois me servait de turban.

15J’étais devenu les yeux de l’aveugle,

les pieds du paralysé.

16J’étais un père pour les malheureux,

j’étudiais à fond l’affaire d’un étranger.

17Mais je cassais la mâchoire aux gens mauvais,

j’arrachais de leurs dents ce qu’ils avaient pris.

*

18« Je me disais : “Je mourrai dans mon nid.

Comme l’oiseau Phénix, je revivrai longtemps.

19Je suis comme un arbre qui plonge ses racines dans l’eau.

Et les gouttes d’eau de la nuit se posent sur mes branches.

20Je resterai sans cesse couvert d’honneur,

ma force restera toujours neuve comme un arc bien tendu.”

*

21« À cette époque-là, les gens m’écoutaient, ils attendaient,

ils se taisaient pour entendre mon avis.

22Quand j’avais fini de parler, ils ne discutaient pas,

mes paroles tombaient sur eux, l’une après l’autre.

23« Ils m’attendaient comme on attend la pluie.

Ils ouvraient la bouche, comme pour recevoir les premières gouttes d’eau.

24Ils cherchaient à lire sur mon visage un signe de bonté.

Quand je leur souriais, ils n’osaient pas y croire.

25J’étais leur chef, je leur montrais le chemin à suivre.

Je vivais au milieu d’eux, comme un roi parmi ses soldats,

comme celui qui console les malheureux. »

Job 30

Job parle encore : Maintenant j’ai une vie de souffrance

1« Mais maintenant, des jeunes qui n’ont pas mon âge se moquent de moi.

Pourtant, autrefois, je trouvais que leurs pères n’étaient pas dignes

d’aller avec les chiens de mon troupeau.

2D’ailleurs ils manquaient de force,

ils ne m’auraient servi à rien.

3« La faim et la misère les avaient rendus faibles

et ils cherchaient quelque chose à manger dans une vaste région triste et vide.

4Ils cueillaient de l’herbe salée près des buissons,

ils mangeaient les racines des plantes.

5« Tout le monde les chassait,

les gens criaient sur eux comme sur des voleurs.

6Alors ils habitaient sur les pentes de chaque côté des torrents,

dans les fossés et les abris des rochers.

7Ils étaient entassés sous les buissons,

on les entendait crier comme des ânes au milieu des épines.

8C’étaient des espèces de fous, qui ne valaient rien.

On les chassait du pays à coups de bâton.

*

9« Et maintenant, ils font des chansons sur moi,

ils racontent une foule de choses à mon sujet.

10Je les dégoûte, et ils s’éloignent de moi.

Ou bien ils me crachent au visage sans se gêner.

11Puisque Dieu m’a enlevé mes forces et m’a jeté à terre,

ils se conduisent très mal envers moi.

12« Pour m’accuser, une bande de gens qui ne valent rien se lèvent.

Ils cherchent à me faire tomber,

ils lancent leur attaque contre moi pour me perdre.

13Ils ont fermé toutes les portes,

ils veulent me détruire,

aucun d’eux n’a besoin d’aide.

14Ils ont fait un large trou dans le mur qui me protégeait,

et ils arrivent jusqu’à moi à travers les tas de pierres.

*

15« La peur tombe sur moi, elle chasse mon honneur comme un coup de vent.

Mon bonheur disparaît comme un nuage.

16Et maintenant, ma vie s’en va,

je passe mes jours dans le malheur.

17« La nuit, la souffrance m’atteint jusqu’aux os,

elle m’empêche de dormir.

18Dieu m’a saisi brutalement par mon vêtement,

il me serre le cou comme un col trop étroit.

19Il m’a jeté dans la boue,

je suis comme la poussière et la cendre.

*

20« Mon Dieu, je crie vers toi, et tu ne réponds pas.

Je me tiens devant toi, mais tu ne fais pas attention à moi.

21Tu es devenu cruel avec moi,

tu m’attaques de toutes tes forces.

22« Tu m’emportes, tu me fais galoper avec le vent,

et l’orage me secoue violemment.

23Oui, je le sais, tu m’emmènes vers la mort,

au rendez-vous de tous les vivants.

24Mais si quelqu’un est brisé, est-ce qu’il ne tend pas la main ?

Dans le malheur, est-ce qu’on n’appelle pas au secours ?

*

25« Est-ce que je n’ai pas pleuré sur ceux qui ont une vie difficile ?

Mon cœur s’est toujours serré en voyant les malheureux.

26Je comptais sur le bonheur, c’est le malheur qui est arrivé.

J’attendais la lumière, c’est la nuit qui est venue.

*

27« Je suis sans cesse bouleversé

par cette vie de souffrance qui est la mienne.

28Je marche, l’air sombre : pas de lumière pour moi !

Même devant les autres, je crie au secours.

29Par mes cris, je suis devenu le frère des chacals

et le compagnon des autruches.

30« Ma peau est complètement sèche et se détache,

la fièvre me brûle jusqu’aux os.

31Ma harpe joue seulement des airs de deuil,

ma flûte accompagne le chant des pleureuses. »

Actes 12

Jacques est tué et Pierre est arrêté

1À ce moment-là, le roi Hérode Agrippa Ier se met à faire du mal à certains membres de l’Église. 2Il fait tuer par des soldats Jacques, le frère de Jean. 3Il voit que cela plaît aux Juifs, alors il fait aussi arrêter Pierre. C’est au moment de la fête des Pains sans levain. 4Hérode fait donc arrêter Pierre et le met en prison. Il commande à quatre groupes de quatre soldats de le garder. Il veut le faire juger devant le peuple après la fête de la Pâque. 5Les soldats gardent Pierre dans la prison, mais les membres de l’Église prient sans cesse Dieu pour lui.

L’ange du Seigneur fait sortir Pierre de prison

6Hérode est sur le point de faire juger Pierre devant le peuple. La nuit avant le jugement, Pierre est en train de dormir entre deux soldats. Il est attaché avec deux chaînes, et des gardiens sont devant la porte pour le surveiller. 7Tout à coup, l’ange du Seigneur est là, une lumière brille dans la cellule de la prison. L’ange réveille Pierre en lui touchant le côté. Il lui dit : « Lève-toi vite ! » Alors les chaînes tombent de ses mains. 8L’ange lui dit : « Mets ta ceinture et attache tes sandales. » Pierre obéit. L’ange lui dit : « Mets ton vêtement de dessus et suis-moi. »

9Pierre sort de la cellule et le suit. Il pense que tout cela n’est pas réel, il croit rêver. 10Pierre et l’ange passent devant le premier groupe de soldats, puis devant le deuxième groupe. Ils arrivent à une porte en fer qui donne sur la ville. La porte s’ouvre toute seule devant eux et ils sortent. Ils vont au bout de la rue, et tout à coup, l’ange quitte Pierre. 11Alors Pierre se rend compte de ce qui est arrivé et il dit : « Maintenant, je vois bien que c’est vrai : le Seigneur a envoyé son ange et il m’a délivré du pouvoir d’Hérode. Il m’a protégé aussi de tout le mal que le peuple juif voulait me faire. »

12Quand Pierre comprend cela, il va à la maison de Marie, la mère de Jean, celui qu’on appelle aussi Marc. Là, beaucoup de croyants sont réunis et ils prient. 13Pierre frappe à la porte d’entrée. Une servante, appelée Rhodè, vient répondre. 14Elle reconnaît la voix de Pierre et elle est tellement contente qu’elle ne pense pas à ouvrir la porte. Elle court annoncer aux autres : « Pierre est là, devant la porte ! » 15Les autres lui disent : « Tu es folle ! » Mais elle insiste : « Il est là, c’est vrai ! » Ils lui disent : « Alors, c’est son double ! »

16Pierre continue à frapper. Enfin, ils ouvrent la porte, ils voient Pierre et sont très étonnés. 17De la main, Pierre leur fait signe de se taire. Il leur raconte comment le Seigneur l’a fait sortir de prison. Il leur dit encore : « Annoncez cela à Jacques et aux autres chrétiens. »

Puis il sort et s’en va ailleurs.

18Quand il fait jour, il y a une grande agitation parmi les soldats, ils se demandent ce que Pierre est devenu. 19Hérode le fait chercher partout, mais on ne le trouve pas. Alors il interroge les soldats qui le gardaient, et il commande de les faire mourir. Ensuite, Hérode quitte la Judée, il va à Césarée où il reste un certain temps.

La mort du roi Hérode Agrippa Ier

20Hérode est très en colère contre les habitants de Tyr et de Sidon. Eux se mettent d’accord pour aller le voir. Pour cela, ils paient Blastus, le gardien de la chambre du roi, et ils vont demander à Hérode de faire la paix. En effet, la nourriture de Tyr et de Sidon vient du pays d’Hérode.

21On choisit un jour. Ce jour-là, Hérode met son vêtement de roi, il prend place sur son siège et fait un discours au peuple. 22Les gens répondent en criant : « Ce n’est pas un homme qui parle, c’est un dieu ! » 23Mais au même moment, un ange du Seigneur frappe Hérode parce que le roi a voulu pour lui-même la gloire qui appartient à Dieu. Il est mangé par les vers et il meurt.

24La parole de Dieu est de plus en plus connue. 25Barnabas et Saul ont fini leur mission au service des croyants de Jérusalem. Ils repartent et emmènent avec eux Jean, appelé aussi Marc.

Canadian Bible Societyv.4.23.0
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